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Don d'organes

SONDAGE : Don d'organes, êtes vous pour ou contre?

Du Vendredi 10 Octobre 2003, 22:53 au Mardi 9 Décembre 2003, 21:53. Pour : 100% Contre : 0% Ne se prononce pas : 0% Nombre de votants : 6

Décidément je suis inconstante. Un trait de ma personnalité qui me déplait. A trop vouloir, je m’égare.
J’avais décidé de remplacer le clavier par le papier mais je n’ai pas trouvé le stylo qui m’inspire. Un stylo peut donner envie d’écrire ou non. Et là, je n’ai pas trouvé mon bonheur.

Aussi, j’ai envie de parler d’un sujet qui m’est cher. Le don d’organes.
Cela faisait longtemps que je voulais effectuer la démarche de m’inscrire au registre des dons d’organes. Je pensais qu’il fallait aller dans un lieu bien précis pour effectuer cet acte.
Je laissais le temps passer et j’oubliais souvent.

Un jour, au mois de juin dernier, je lisais un article sur le thème dans l’express. Ils donnaient une adresse net. Un moment de désœuvrement et je consultais le site.
Et je constate qu’aucun registre n’existe.
En fait, la démarche est très simple. Il s’agit, de son vivant, de signaler sa volonté par une carte de donneur d’organes. Un simple papier manuscrit peut suffire.
Ces cartes sont délivrées gratuitement par l’établissement français des greffes. Un registre de refus de dons d’organes existe.
Il est important de son vivant de se positionner sur le sujet afin, le cas échéant, ne pas contraindre sa famille à faire le choix à notre place.

« Faites connaître votre volonté à votre famille :
Si, lors du décès, le médecin n’a pas eu le moyen de connaître votre décision (port d’une carte de donneur ou, au contraire, inscription sur le Registre National des Refus), il devra s’efforcer de recueillir le témoignage de votre volonté auprès de votre famille. Prenez, de votre vivant, une décision. Votre famille n’aura pas à effectuer elle-même ce choix à votre place. Choisir au nom du défunt est difficile et douloureux. »

Je ne condamne pas les gens qui refuseraient, je leur demande juste de réfléchir à ça : vous refusez de faire don de vos organes à votre décès :

Pour des raisons religieuses :
La religion chrétienne, musulmane et juive se sont positionnées pour.

« Les religions et le don d’organes
Pour la plupart des religions, la vie humaine est une valeur essentielle. Elles s’accordent pour soutenir tout ce qui peut la sauvegarder ou la soulager. Le prélèvement d’organes, qui a pour finalité de sauver ou de restaurer la vie, ne rencontre pas d’objection de principe.

Les religions catholique et protestante invitent leurs fidèles à une réflexion en faveur du don. Elles précisent que le respect de l’intégrité du corps n’est pas incompatible avec le prélèvement d’organes, mais elles insistent pour que l’on préserve, en toutes circonstances, la dignité de la personne décédée et le souvenir des familles.

Les religions musulmane et juive sont en faveur du prélèvement d’organes, même si certaines sensibilités en leur sein peuvent nuancer leur propos ou émettre des réserves. Dans une très grande majorité, ces deux communautés disent leur assentiment dès lors qu’il s’agit de sauver une vie en péril. En pratique, il revient à chacun, responsable de ses actes, de se prononcer en conscience. La décision du don prend alors un caractère intime et personnel. »

Pour des raisons d’intégrité de votre corps :

Dans quelles conditions le corps est-il rendu à la famille ?
L’aspect du corps du défunt est respecté. Après une toilette mortuaire, le corps du défunt est restitué à la famille qui peut organiser les funérailles. La pratique d’un prélèvement d’organes ne change rien à l’organisation des obsèques et aux démarches administratives. La famille peut ramener le corps du défunt à domicile si elle le souhaite. En cas de difficulté à vivre le deuil, la famille peut recontacter l’infirmière coordinatrice qui pourra l’orienter vers une aide psychologique.

Poser vous simplement cette question : si vous deviez recevoir une greffe : refuseriez vous ? Si un de vos proches (enfants, amis, conjoint) devaient recevoir un don, refuseriez vous ?

Une documentation gratuite peut vous être envoyée par l’EFG

L’important c’est d’en parler.
Un collègue m’a remerciée d’avoir abordé le sujet car jamais il ne s’était posé cette question. Il a sa carte et moi aussi. Je la porte en permanence sur moi.

Qui sait de quoi est fait l’avenir ?
Un jour peut-être serez vous amené à recevoir une greffe ?
Je sais que le sujet n’est pas gai mais c’est important.
Enfin, je me sens concernée.
J’ai fait mon choix.

Ecrit par pherine1, le Vendredi 10 Octobre 2003, 22:53 dans la rubrique "Quelques mots...".

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