¤ * - Carnet de route , ° ¤

Il est des soirs où le monde conspire à m'apporter des instants de joies

Je ne résiste pas à l'envie d'écrire ce soir.
Je viens de rentrer de chez Linda et nous avons longuement discuté. Elle ne va pas très bien et j'aimerais lui apporter un peu de réconfort. Mais que faire face à des sentiments si forts et pourtant frustrés?
Nous avons repris nos petites conspirations qui avec le recul nous font vraiment rire. Rien de méchant cependant. Nous rions de nos bêtises d'antant. (Quoique que ce n'est pas si vieux). Je publierai ces petites anecdoctes. Une chose seulement : le temps a passé, j'ai mûri et là ne sont plus mes priorités. Surtout j'étais paumée.
Pour en revenir à ce soir...
Je décide à 23H00 de partir car je n'ai eu le temps de rentrer chez moi auparavant. Aussi, je quitte Linda avec la perspective de la voir mercredi soir avec Morgan (que je ne connais mais qui aux dires de Linda est un jeune homme très sensible). Nous ferons alors une soirée pyjama chez moi en célibataires que nous sommes. Et on se fera de bons petits plats.
J'attends le métro en lisant des quatrains de Dickinson. Il arrive. Correspondance. République, les couloirs... Moi, écoutant ma musique sur mon MD et mon livre à la main marchant d'un pas rapide. Un regard, il en accroche un autre. Je tourne plusieurs fois la tête. Je m'arrête. La personne aussi. Pas possible!!! Gaël... Trop fort. Il est accompagné d'un ami. Gaël pour qui j'ai eu des sentiments forts que je me reprochais alors. J'étais avec David.
On ne se quitte plus des yeux. Je suis troublée. Il n'a pas changé. Toujours aussi beau. On se racontait rapidement les derniers changements de nos vies respectives... J'ai à peine vu son ami. Je lui ai dit que cela me faisait très plaisir de le voir et que j'espérais que je le reverrais. Il me répond qu'il est toujours au même endroit (mon ancien taf) et que quand je passerai voir mes anciens collègues, je n'avais qu'à passer le voir et nous prendrions un café ensemble. Il m'explique alors où le trouver exactement, les lieux ayant qq peu changé.
On se quitte. Je cours prendre mon métro, quelques stations qui me semblent si longues... Faut que j'appelle Linda. Première chose que je fais en sortant. Lui explique tout en détail. Lui confie pour mission de se renseigner sur les jours où il n'enseigne pas à la fac pour être sure qu'il sera là le jour où je passerai.
Enfin ça m'a fait plaisir. Les coïncidences...

En rentrant, j'ouvre ma boite aux lettres : une carte de mon père.
Mon chat qui m'accueille par des miaulements de reproche. Adorable créature. Elle ne me lâche plus depuis que je l'ai ramenée de Grèce. Un amour.

Des messages touchants...

5 livres que j'ai achetés au BM. De poches... me fallait impérativement de la lecture.

Une journée tranquille au taf (cf le questionnaire).

Ma Linda

et d'autres choses que je tais...

Une très bonne journée qui m'apporte sa force...

Il faut peu de choses pour être bien. AHHHHHHHHHHHHHHH, vais me faire un p'tit thé.

Ecrit par pherine1, le Samedi 25 Octobre 2003, 00:58 dans la rubrique "Quand la muse inspiratrice m'accompagne".

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