Lundi (17/05/04)
merveilleuse technnologie
Ecrit par pherine1, à 14:01 dans la rubrique "Quelques mots..." - Mise à jour : Samedi 17 Juillet 2004, 00:52.
Mercredi (10/03/04)
Préludes
fragmentaires
Man Ray
Un sourire entraperçu
Par la découpe d'une porte
Un désir non retenu
De lui répondre de la même sorte
***
Il est le mâle en déclin
Elle est la femme sur le matin
***
Elle avance dans le noir
Il éclaire pour elle le couloir
Entâme le jeu des regards croisés
Des paupières trop vite baissées
***
Son désir la fait rougir
Elle rêve de plaisirs
Belle entre les belles pour lui
Du moins elle se le dit
***
Elle cherche pourtant
Du regard cet instant
De le voir paraître
Enfin de tout son être
Ecrit par pherine1, à 13:24 dans la rubrique "billet d'humeur" - Mise à jour : Samedi 13 Mars 2004, 19:58.
Mardi (09/03/04)
Rédéfinition
Les erreurs et les expériences nous portent vers notre futur. Notre devenir est source de nombreux questionnements. On se cherche, on tâtonne. On se trace une vie, on s’y engage et parfois on regrette.
Mes errances m’amènent sans cesse à me questionner. "Que veux-tu faire quand tu seras grande ?"
Je me suis engagée et déjà je perçois l’inadéquation entre mon choix et de mon essence. Dois-je continuer dans cette voie ?
Je retourne à mes premières amours, celles qui loin de s’être tues en moi se révoltent aujourd’hui face à cet étouffement que je leur impose.
Le chemin tend à être de moins en moins obscure. Soit, on peut me qualifier d’inconstante, de défaillante, mais, je ne saurai à l’aube de ma vie m’imposer un autre parcours que celui qui se dessine peu à peu.
Il reste encore incertain, les doutes sont toujours présents en moi, mais j’arrive, grâce aux erreurs, à définir progressivement ce qui me tient à cœur.
J’ai besoin de cette passion propre à nous projeter en avant et même si le but final est imprécis et très aléatoire, je préfère mes errements à toute vie imposée et résignée. Je chercherai toujours - et cela je peux l’affirmer - à m’épanouir dans ce que je fais, temps de travail inclus ou non.
Pour le moment, j’ai vogué au gré des aléas de la vie, je me suis accrochée à de pseudo désirs créés par fierté, par volonté de satisfaire ces autres. J’ai dû abandonner beaucoup de choses en route mais je n’ai aucun regret car lorsque je fais le bilan, je ne vois que progression même lente. Je suis sortie d’un milieu pauvre intellectuellement, violent, déstabilisant.
Mais :
Tout ce que j’ai dans ma tête et dans ma vie ne sont que le fruit de ma propre volonté.
Je prends le mauvais sort pour en faire un allié et non une excuse pour mes fautes ou ce que je suis. Je revendique haut et fort mon inconstance pour ce qu’elle a de meilleure : m’éclairer sur moi.
J’ai vécu des moments plus que difficiles, j’ai beaucoup de lacunes mais je sais une chose : je compte sur moi pour m’en sortir.
Matériellement, même si les turpitudes de l’existence me font passer parfois un mauvais quart d’heure, j’ai un boulot alimentaire dont je n’ai finalement pas à me plaindre. Il me permet de m’assumer. A moi, de trouver une alternative au manque que je pourrais ressentir.
Le bonheur n’est pas matériel.
J’ai mis des années avant de trouver le calme nécessaire à une véritable réflexion sur moi et sur ce qui me motive.
A l’abri du confort douillet de ma vie de couple passée, je me laissais aller. Ne tentant rien de particulier or chacun est maître de sa vie.
Je sais aujourd’hui une chose, l’entourage compte pour beaucoup aussi pour nous faire avancer. Etant d’une nature laxiste et paresseuse, il me faut parfois une présence stimulante pour me donner ce petit coup de pouce nécessaire à mon engagement. Non que j’ai besoin d’être portée, bien au contraire, mais la vision de personnes motivées et curieuses, offrent à mon regard de multiples envies à combler.
Comment peut-on ensuite me reprocher de vouloir suivre ce chemin tentant ?
Je laisse libre aux personnes de m’accompagner dans cette voie, mais qu’elles ne me demandent pas de regarder en arrière, quand j’aspire à courir vers de lointains horizons.
Je ne veux délaisser personne mais j’ai en moi cette soif de vivre et de découvrir ce qui a tant manqué à ma nature depuis si longtemps.
Quand bien même je me fourvoie, qu’on me laisse trébucher, je saurai me relever. Je l’ai fait à maintes reprises.
J’ouvre grand mes mains, j’écarquille les yeux et le spectacle que je contemple me comble de plénitude.
Je ne sais encore quel chemin choisir, plusieurs exercent un attrait fort sur mon être. Je laisse le temps au temps. Demain, je chercherai, ma connexion capricieuse ne me permettant une consultation rapide.
Je laisse la voie libre. Mais déjà, je sais qu’il faudra ruser pour me tirer de certaines obligations la tête haute et qu’il me faudra être vaillante pour satisfaire à toutes mes ambitions.
Mon dieu, je viens de voir les infos... l’image de ces enfants massacrés sur l’autel des idéaux politiques me fait prendre conscience de la puérilité de mes propos et de la stupidité de mes plaintes.
Ecrit par pherine1, à 21:13 dans la rubrique "Quand le coeur s'emmêle" - Mise à jour : Jeudi 11 Mars 2004, 23:04.
Dimanche (07/03/04)
Message personnel
-> M. Berger
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n'arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd
J'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
N'attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi.
Mais si tu...
Ecrit par pherine1, à 22:26 dans la rubrique "billet d'humeur".
L'envol
Dualité complice de mon être
Un mot ici, un autre ailleurs
Et partout une part de mon être
Duplicité peut-être
mais souvent prisonnière
J'ai forgé moi même les barreaux de ma cellule
Soif de renaître ailleurs
Sans abandon aucun
Je reconstruis ma liberté
Et laisse les mots s'envoler
Au gré de mes pensées
Ecrit par pherine1, à 18:51 dans la rubrique "Quand le coeur s'emmêle" - Mise à jour : Dimanche 7 Mars 2004, 22:38.
Mercredi (03/03/04)
Y a des jours comme ça!
Ca aurait pu être une bonne journée mais non...
J'aime pas les obligations, j'aime pas les tensions, j'aime pas qu'on m'oblige...
J'aime pas faire semblant. J'aime pas non plus les gens qui esquivent. Trop d'hypocrisie. Et puis j'aime pas ce regard implorant.
Mais j'ai aimé cette rencontre dans les toilettes (haut lieu des rencontres à l'instar de la série Ally Mc Beal), j'ai aimé ces quelques paroles échangées, j'aime son charme désuet. Il me plait.
Qu'est ce que je fais là-bas???
Espérons que la soirée soit meilleure...
Ecrit par pherine1, à 19:06 dans la rubrique "billet d'humeur".
Lundi (23/02/04)
, ¤ Lueur ° . '
Garder cet indicible espoir, cette faible lueur
Croire en cet autre qui viendra
Qui saura me réchauffer le cœur
Ne pas faiblir, ne pas faillir
Encore une fois
Pour des plaisirs futiles qui corrompent mon âme
Ne plus me maudire de mes erreurs
Ne plus faire souffrir
Résister, résister
Sinon je vais les haïr
Ils n’ont qu’un désir à assouvir
Je ne serai leur jouet entre leurs mains expertes
Je cours à ma perte
Faible lueur rejaillit de mon coeur
Berce moi de ta chaleur
Et laisse couler les heures
Elixir de mes sens
Quintessence de mon être
La main qui caresse
Sera celle de l’Aimé
Croire en ma destinée
Attendre et ne pas faillir
Pour n’avoir à offrir
Que mon amour vierge
Frémir sous mille plaisirs
de l’Aimé à venir
Ecrit par pherine1, à 14:44 dans la rubrique "Quand le coeur s'emmêle".
Samedi (21/02/04)
Confidentiel(lement à Dad)
JJ Goldman
Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront prés de moi sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a fait
Que c'était pas pour de faux, que c'était bien.
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
Je vais pas te dire que faut pas pleurer
Y a vraiment pas de quoi s'en priver
Et tout ce qu'on a pas loupé, le valait bien
Peut-être que l'on se retrouvera
Peut-être que peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, je suis là
Ça restera comme une lumière
Qui me tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas.
NB:Commentaires verrouillés
Ecrit par pherine1, à 23:42 dans la rubrique "Quand le coeur s'emmêle".
Douleur
J'ai mal ce soir, vraiment mal dans ma chair et dans mon âme.
Les larmes ne tarissent pas.
Je me maudis. Je m'en veux.
J'ai tout gâché.
Le retour en arrière est impossible. Mes sentiments ne sont plus et je ne peux plus réparer le mal fait.
Je pleure d'avoir fait souffrir un être doué d'une telle générosité dont j'ai encore eu la preuve ce soir. J'ai mal de ne plus l'aimer, comme avant.
Un souhait du plus profond de mon coeur : qu'il soit heureux.
Ecrit par pherine1, à 19:46 dans la rubrique "billet d'humeur".
Fragilité
Ne pas croire tout ce qu'elle affirme si surement
Ne pas la croire si forte
Elle se bat
-Illusion-
Elle a besoin d'être protégée
Si sensible
si fragile
... qu'elle n'ose le montrer
Ecrit par pherine1, à 17:14 dans la rubrique "Quand le coeur s'emmêle".