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Manu - période 1

Manu

Avec Manu ce fut la tempête qui dévaste tout et ne laisse quant elle s’en va que des débris épars sur le sable. En l’occurrence ce fut en mon âme.
Une relation destructrice qui me fait aujourd’hui méfiante.
Non envers les hommes en général, seulement, je ne donne plus tout dès le début. L’instinct de conservation de mes sentiments.
Je ne veux pas douter de la nature humaine aussi avant d’entamer toutes nouvelles « aventures », il faut que je me reconstruise.
Je passe maintenant par une longue phase de réflexion et d’introspection… Afin de comprendre le pourquoi du comment de mes réactions.

Manu, donc.

On allait régulièrement avec une amie dans un pub sur Paris. Un QG. Seules ou accompagnées de nos amis, on aimait s’y rendre en début de week-end ou quand l’envie s’en faisait ressentir en semaine après le boulot.
Première approche, on accroche. Lieu superbe, service chaleureux et cocktails géniaux (tout plein à base de Bayley’s que j’adore).
Et surtout le barman me faisait revenir de plus en plus vite. Grand, brun, des yeux… Sud américain comme je l’appris par la suite.
Ce barman ne parlait pas notre langue et sa beauté était inversement proportionnelle à son intelligence. (sorry, mais l’idée préconçue selon laquelle grâce physique et dons intellectuels ne sont pas compatibles s’avérait exacte dans ce cas précis).
Nous étions accueillies chaleureusement toutes les fois où nous venions. « Non je préfère cette place » « oh puis finalement nous serions mieux dans ses fauteuils ». Shots à volonté, petites attentions bien placées et nous devenions de fidèles clientes de ce lieu paisible au cœur du Paris touristique.
Le patron, aspect banal physiquement, ne me plut pas. Première réflexion « j’aime pas ce genre de type petit-bourge » mais les serveurs (et serveuses) compensaient largement cette petite gêne. D’autant qu’avec lui je me sentais « transparente ». Attentions pour L…, reconnaissance, signe amical, petit cœur sur une crêpe… Bon, pas grave…
Les jours passent…

J avais cette chanson dans la tête qui revenait sans cesse « juste quelqu’un de bien, quelqu’un de bien »… J’avais rompu quelques mois plus tôt avec D… non sans heurts. Une relation qui avait duré 6 ans. Nous vivions ensemble et à cette période nous partagions encore l’appartement. Je n’ai mon appart’ actuel que depuis mars dernier. En fait, tout cela n’est pas si éloigné et pourtant j’ai l’impression d’avoir pris un coup de vieux.

Un soir alors que nous étions attablées à une table un peu à l’écart, j’envoyais de mon portable des SMS à mes amis. Le patron s’approche alors et nous dit : « je ne comprends pas, je regarde mon portable et je ne vois pas de SMS de S… !!! ». nous, la bouche en cœur (bouffonnes) : « encore faudrait-il votre numéro … » Eh eh, ça fait bien d’avoir le tel du patron d’un pub… Et il nous le donne.

Noël…
Je me dis qu’il serait gentil d’envoyer un SMS au patron d’autant que finalement il me faisait de la peine. Il semblait bien solitaire.
J’envoie. Réponse le lendemain. « Je serai heureux que vous me fassiez l’honneur d’un dîner ».
Interrogation… Vous : qui ? L et moi ou moi toute seule ???
Je réponds que oui, avec plaisir tout en ayant pas eu de réponse à mes interrogations.

Coups de fil croisés, on arrive enfin à s’avoir au tel. Il me propose pour le soir même de l’accompagner à un défilé Armani. Je refuse poliment. Pourquoi ??? Bah tout simplement pour cause de cheveux sales et ongles pas faits (les filles !!!).
Aussi décide t-on de se voir le dimanche soir et que la veille je vienne avec mes amis.

Samedi : avec L on se rend donc au pub. Un ami doit nous rejoindre. Il ne viendra pas comme à son habitude. Aussi, Manu (c’est lui) s’empresse autour de notre table pour que la soirée se passe au mieux. L et moi discutons. Verres offerts, présence de Manu… Arrive l’heure de la fermeture du pub. Il nous demande ce qu’on fait ensuite. Rien n’étant programmé, il nous invite à le suivre dans sa soirée mais auparavant, il doit fermer et faire les comptes. Nous restons donc attablées alors qu’autour de nous s’affaire l’équipe. Un peu d’attente, et nous parons ensemble.
Au programme, un tour chez Castel, un des hauts lieux du monde hypocrite du fric puis au petit matin, nous nous rendons au Mabillon. Le tout gracieusement offert par notre hôte. Il veut m’emmener en Grèce avec lui, il veut que je lui souris, que je sois moins froide, moins distante. Il me regarde et il tremble.
L’heure arrive de se quitter tous et nous nous donnons rdv lui et moi à son pub le lendemain.

Ecrit par pherine1, le Samedi 11 Octobre 2003, 19:27 dans la rubrique "Quand le coeur s'emmêle".

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Commentaires

Please

Yamael

Yamael

11-10-03 à 22:19

Pitié, ne me laisse point languir de la sorte! J'ai le coeur qui bat la chamade à vouloir connaitre la fin de cette histoire. La seule chose qui me rend triste, c'est de savoir par avance que ça finit mal.

Continue d'écrire Phérine, je te lis toujours avec le même plaisir ;o)

Yam


Re: Please

pherine1

pherine1

12-10-03 à 14:59

Merci Yam, tes commentaires me font toujours autant plaisir. Je m'y mets dès que j'ai fini les tâches ingrates de la vie quotidienne...

Phérine


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